Comment utiliser l’ortie en cuisine et en phytothérapie

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L’ortie, souvent perçue comme une simple mauvaise herbe, se révèle être un trésor inestimable en cuisine et en phytothérapie. En cuisine, elle se transforme en soupes, pestos et même en infusions, apportant une saveur unique et des nutriments essentiels. En phytothérapie, ses feuilles et ses racines sont utilisées pour leurs propriétés anti-inflammatoires et détoxifiantes, aidant à traiter diverses affections comme les douleurs articulaires et les problèmes de peau.

Cette plante polyvalente, riche en vitamines et minéraux, mérite une place de choix dans notre quotidien. Elle offre une alternative naturelle et efficace pour enrichir notre alimentation et améliorer notre bien-être.

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Les bienfaits de l’ortie en phytothérapie

Utilisée depuis des siècles, l’ortie (Urtica dioica ou Urtica urens) possède des propriétés médicinales reconnues par plusieurs organisations, dont l’EMA, l’OMS, la Commission E et l’ESCOP. Cette plante, aux vertus multiples, se distingue par ses effets diurétiques, dépuratifs, hémostatiques, anti-rhumatismaux et reminéralisants.

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Les propriétés médicinales de l’ortie

L’ortie contient des principes actifs variés, tels que :

  • des sels minéraux,
  • des acides caféique et chlorogénique,
  • du sitostérol,
  • des flavonoïdes.

Les racines, quant à elles, sont riches en lectines, tanins, glycanes et lignanes. Ces composants confèrent à l’ortie une efficacité notable dans le traitement des douleurs articulaires et des infections urinaires.

Applications et usages

En phytothérapie, l’ortie s’utilise sous diverses formes :

  • tisane,
  • teinture-mère,
  • lotion,
  • sirop.

L’OMS préconise son usage contre les douleurs rhumatismales et en complément du traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate. De son côté, l’EMA valide l’utilisation des feuilles d’ortie comme traitement diurétique complémentaire des infections urinaires.

Des bienfaits validés

Les bienfaits de l’ortie ne se limitent pas à ces usages. L’ortie est aussi reconnue pour ses effets positifs sur la peau et les cheveux. Considérée comme une plante aux multiples vertus, elle trouve une place de choix parmi les plantes médicinales pour soulager divers maux et améliorer le bien-être général.

Comment utiliser l’ortie en cuisine

L’ortie, souvent sous-estimée, se révèle une plante précieuse en cuisine. Riches en vitamines A, C, D et K, ainsi qu’en fer et calcium, les feuilles d’ortie sont un véritable concentré de nutriments. Voici quelques méthodes pour l’intégrer à vos recettes :

  • Soupes et potages : ajoutez des feuilles d’ortie fraîchement cueillies dans vos soupes. Leur goût délicat se marie parfaitement avec des légumes tels que les pommes de terre et les carottes. Pour une soupe onctueuse, mixez les feuilles avec un litre d’eau et laissez mijoter une quinzaine de minutes.
  • Pesto d’ortie : remplacez le basilic par des feuilles d’ortie pour préparer un pesto original et nutritif. Mélangez-les avec de l’ail, des pignons de pin, du parmesan et de l’huile d’olive pour obtenir un condiment savoureux.
  • Infusions : les feuilles séchées d’ortie se prêtent aussi très bien à la préparation de tisanes. Laissez infuser une cuillère à soupe de feuilles séchées dans une tasse d’eau chaude pendant environ dix minutes.

L’utilisation de l’ortie en cuisine ne se limite pas aux feuilles. Les jeunes pousses peuvent être ajoutées aux salades pour apporter une touche croquante et légèrement piquante. Veillez toutefois à bien manipuler les orties avec des gants pour éviter les irritations cutanées.

Pour ceux qui préfèrent les produits naturels, il est recommandé de privilégier les orties bio afin de garantir l’absence de pesticides. La cueillette des plantes sauvages comestibles, comme l’ortie, permet de réintroduire une dimension écologique et locale dans votre alimentation.

Précautions et contre-indications de l’ortie

L’usage de l’ortie, bien que bénéfique sur de nombreux plans, nécessite certaines précautions. Cette plante médicinale, riche en propriétés diurétiques, dépuratives et anti-rhumatismales, peut provoquer des effets indésirables lorsqu’elle est consommée en excès. Les personnes présentant des allergies à la plante doivent éviter son utilisation.

Consulter un professionnel de santé avant de commencer une cure d’ortie est recommandé. Effectivement, des interactions médicamenteuses peuvent survenir, notamment avec les traitements anticoagulants et antidiabétiques. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent redoubler de vigilance et demander l’avis d’un spécialiste avant de consommer des produits à base d’ortie.

  • Effets indésirables potentiels : troubles digestifs, irritations cutanées, augmentation de la diurèse.
  • Interactions possibles : anticoagulants, antidiabétiques.
  • Groupes à risque : femmes enceintes, allaitantes, personnes allergiques à l’ortie.

La forme sous laquelle l’ortie est consommée joue aussi un rôle. Tisanes, gélules, teintures-mères ou lotions, chaque préparation peut avoir des effets différents. Les organisations telles que l’EMA, l’OMS, la Commission E et l’ESCOP valident l’usage de l’ortie, mais insistent sur la modération et le suivi médical. Les racines d’ortie, contenant des lectines et des tanins, sont notamment utilisées pour soulager les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate. Leur usage doit être encadré pour éviter tout risque de surdosage.